Le 7 juin dernier, c’était la fête nationale des pères. Une fête des pères historique, la dernière sans congé paternité en Suisse, espérons-le. Car le 27 septembre, un congé paternité de deux semaines sera au programme des votations suisses. Cet objet est un compromis largement partagé qui a été soutenu par une nette majorité du Parlement.
Un comité référendaire, comprenant notamment des personnes qui étaient déjà opposées au congé-maternité il y a 15 ans, veut à tout prix empêcher cette étape importante de la politique familiale. Les opposants vont tenter de profiter de la crise du coronavirus pour faire obstacle à cet investissement majeur et attendu depuis très longtemps pour l’avenir de la Suisse.

Andrea Weber-Käser, secrétaire générale FSSF

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