Un sondage sur la revue spécialisée Obstetrica a été envoyé en avril/mai dernier aux 3373 membres de la Fédération suisse des sages-femmes. Il portait notamment sur le format et le contenu de la revue. En voici les résultats.  

41,6 % des membres ont répondu au sondage

Le sondage a été envoyé à 3373 personnes (membres de la FSSF). 1404 d’entre elles ont répondu, soit un taux de 41,6%. Toutes les regions linguisitiques sont représentées: 72,4 % des répondant·e·s ont répondu en allemand, 24 % en français et 3,6 % en italien.

La majorité des répondant·e·s est âgée de 25 à 45 ans (52,4 %) et de 45 à 65 ans (43,5 %). 1,4 % d’entre eux et elles ont moins de 25 ans, et 2,7 % plus de 56 ans.

52 % de lecteur·rice·s assidu·e·s

Près de 52 % des membres ayant répondu lisent la revue systématiquement à régulièrement et 31 % parfois, tandis que 14,5 % ne la lisent que rarement et 2,5 % jamais. 

Si l’on interroge les raisons données à ces deux dernières réponses, les éléments qui reviennent le plus sont le manque de temps ou d’intérêt, ainsi que la lecture d’autres revues spécialisées.

Version imprimée / version en ligne?

La quasi-totalité (85 %) des répondant·e·s lit la revue en version imprimée (plus de 90% chez les répondant·e·s francophones), pour 15 % qui la lisent en ligne. Toutefois, 63 % d’entre eux et elles seraient prêt·e·s à lire la revue en ligne uniquement – pour 37 % qui ne souhaiteraient pas renoncer à la version imprimée. A noter: l’âge des répondant·e·s ne fait sur ce point pas de différence notable, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer: les lecteur·rice·s en dessous de 45 ans ne sont pas d’avantage représenté·e·s dans les réponses en faveur d’une revue uniquement en ligne.

Priorités stratégiques et habitudes de lecture

Les priorités stratégiques telles que «l’avenir de notre société se passe en ligne» ou «je trouve important que l’organe de la FSSF existe en version papier» ne rencontrent pas les suffrages les plus importants (respectivement 24.4 % et 20 %): il semblerait que les considérations pratiques ou personnelles soient davantage priorisées.

En effet, si une grande majorité des répondant·e·s verraient dans le passage à une revue uniquement en ligne un moyen pour la FSSF de faire des économies (58,4 %), leurs habitudes générales de lecture ne reflètent pourtant de loin pas une pratique tournée vers le digital: quasiment la même proportion affirme préférer lire sur papier (54 %), et seulement 10,7 % des répondant·e·s  affirment lire des revues sur smartphone ou tablettes – concernant Obstetrica, moins d’un cinquième des répondantes savent d’ailleurs où trouver la revue sur le site internet de la FSSF (rappel: elle se trouve sous Fédération > revue spécialisée: ici).

Equilibre dans les contenus

Concernant le contenu de la revue, les trois rubriques les plus lues sont, dans l’ordre, le Grand angle, les Focus Pratique et En bref chez les répondant·e·s germanophones et francophones, et les Focus Recherche et Pratique, puis En bref pour les italophones.

Si l’on questionne les lecteur·rice·s sur leurs souhaits, une grande diversité apparaît dans les réponses: d’une part, plus d’articles concrets pour la pratique sages-femmes sont souhaités, d’autre part, plus de résumés de la recherche. Le souhait d’avoir plus d’articles en italien est aussi une préoccupation pour les italophones.

Conclusion

La rédaction tient à remercier chaleureusaement les sages-femmes qui ont participé au sondage. Les résultats accompagneront les réflexions stratégiques qui seront menées dans les mois à venir concernant la revue Obstetrica.

Jeanne Rey, rédactrice Obstetrica