La crise du coronavirus a accru le stress psychologique des parents. En Suisse, 15% des mères et 10% des pères souffrent de dépression post-partum. Selon les premières études, ils seraient environ deux fois plus nombreux en période de pandémie.
Selon le journal britannique The Guardian: «Des données suggèrent que les femmes allaitantes qui ont été infectées par le Covid-19 continuent à sécréter dans leur lait des anticorps neutralisant le virus jusqu’à dix mois après l’infection.»
Les femmes enceintes souffrant d’hypertension, de diabète ou de surpoids devraient pouvoir se faire vacciner si elles le souhaitent. Gynécologie suisse et l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en ont convenu ainsi. Selon l’OFSP, les femmes enceintes font partie des personnes particulièrement exposées au risque du coronavirus.
Face aux risques que le coronavirus représente pour les femmes enceintes et leur bébé, le CHUV limite drastiquement les visites des pères.
En période de semi-confinement, les femmes victimes de violences domestiques ont été confrontées à un double défi. Quelle priorité choisir pour préserver sa survie et celle de ses enfants ? Expériences vécues dans la région biennoise.
Quelque 1000 professionnels de la santé ont manifesté samedi sur la Place fédérale pour exiger de meilleures conditions de travail. Ils ont eu besoin d’une protection policière face à une centaine de coronasceptiques qui s’étaient rassemblés plus tôt au même endroit.
Une lettre ouverte au Conseil fédéral munie de 3035 signatures, dont 1500 de professionnels de la santé, et remise jeudi par Amnesty International, demande une évaluation des impacts de la pandémie sur le personnel soignant. Une semaine de protestation commence lundi et se terminera samedi sur la Place fédérale.
Ruptures de stock de contraceptifs, difficultés d’accès à l’avortement, diminution des consultations obstétriques et gynécologiques: Covid-19 porte atteinte, indirectement, à la santé reproductive et sexuelle de millions de femmes à travers le monde, particulièrement dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
ÉDITORIAL. En Suisse, la Confédération a exclu les femmes enceintes de la catégorie des personnes à risque dans le cadre de la pandémie de Covid-19. Or, des études suggèrent que le placenta pourrait être touché par le virus, et que les femmes contaminées en fin de grossesse seraient plus susceptibles de développer des problèmes respiratoires.