Le premier lactarium de Suisse romande a officiellement ouvert ses portes mercredi au CHUV à Lausanne. Après une phase pilote et des mises au point sécuritaires, le lait de donneuses est désormais prêt à être administré aux nouveaux-nés à risque.
L’ONU a cloué au pilori mercredi les stratégies de marketing « immorales » des fabricants de substituts au lait maternel, les accusant de faire passer « les intérêts de leurs actionnaires avant ceux des enfants et de la santé publique ».
Approuvé à l’unanimité par le Grand Conseil genevois, le premier lactarium romand devrait voir le jour en 2022. En attendant sa création, des centaines de femmes offrent (ou vendent) du lait à celles qui en manquent, principalement via Facebook. Quand il se vend sur les réseaux sociaux, le lait maternel peut atteindre des prix astronomiques.
Les députées et députés du Grand Conseil genevois ont récemment accepté une motion à l’unanimité pour la création d’un lactarium romand. Le texte demande au gouvernement genevois de collaborer avec son homologue vaudois, ainsi qu’avec les HUG et le CHUV, pour développer ce lactarium régional. Alors qu’en Suisse alémanique, 7 banques de lait maternel existent, il n’y en a aucune en Suisse romande.
Selon une étude, lorsque les nouvelles mères font de l’exercice physique, elles améliorent probablement la santé métabolique à long terme du nouveau-né.