Accueillir un bébé, c’est du bonheur, mais aussi des difficultés. Certains parents n’hésitent plus à en parler et évoquer leurs doutes. Le magazine 15 Minutes en a rencontré et s’est rendu au Musée de la main à Lausanne, où l’exposition « Bébé en tête » veut briser les tabous autour de la parentalité.
Bien que fréquentes durant la grossesse, les maladies psychiques sont trop rarement diagnostiquées. Étant donné que de graves complications de la grossesse peuvent s’ensuivre, toutes les femmes enceintes devraient faire l’objet d’un dépistage des maladies psychiques, ce qui permet d’entreprendre à temps des examens et traitements psychiatriques
Une étude publiée récemment dans le Lancet a évaluer l’effet de l’extension de la politique de santé suisse couvrant entièrement les coûts liés à la maladie pendant la grossesse (depuis le 1er mars 2014) sur les résultats de santé des nouveau-nés. Résultats: Après la mise en œuvre de la politique (contre avant), le poids moyen à la naissance a augmenté de 23 g (IC à 95 %: 5 à 40) et la proportion prévue de naissances avec un faible poids a diminué de 0 à 81 % (0 à 14 à 1 à 48) et celle des naissances avec un très faible poids a diminué de 0 à 41 % (0 à 17 à 0 à 65). L’effet sur le très faible poids de naissance n’a pas été confirmé par les analyses de sensibilité. La politique a eu un effet négligeable sur l’âge gestationnel (différence moyenne de 1 jour, IC à 95 % de 0 à 1) et aucun effet clair sur les autres résultats examinés. La variation de la proportion prédite pour les naissances prématurées était de -0-39% (IC 95% -1-2 à 0-38), pour les naissances extrêmement prématurées était de -0-09% (-0-27 à 0-08), et pour les décès néonatals était de -0-07% (-0-2 à 0-07).
Interprétation: L’accès gratuit aux soins prénatals en Suisse a réduit le risque de certaines conséquences néfastes pour la santé des nouveau-nés. L’extension de la couverture des soins de santé est une intervention pertinente du système de santé pour réduire le risque d’effets néfastes sur la santé du nouveau-né et, potentiellement, sur l’ensemble de la vie.
((QR code si on a la place)) Mihaela Epure, A., Courtin, E., Wanner, P., Chiolero, A., Cullati, S & Carmeli, C. (2023). Effect of covering perinatal health-care costs on neonatal outcomes in Switzerland: a quasi-experimental population-based study. Lancet; Mars. DOI: https://doi.org/10.1016/S2468-2667(23)00001-4
Un rapport français compare les approches de communication en santé-environnement en périnatalité de cinq pays – dont la Suisse – ayant la réputation d’être précurseurs en matière de santé environnementale. La Suisse en fait partie.
Échanger sur les problématiques spécifiques à la santé au féminin, combler un manque d’informations : à Genève, une démarche vise à encourager les femmes à s’approprier leur corps et à leur offrir un espace sécurisé, où aucun sujet n’est tabou.
Une équipe de la maternité du CHUV a lancé Datamama, première application de suivi de grossesse qui permet à la fois d’informer les femmes enceintes et générer de nouvelles données pour les chercheurs. Une version dans les autres langues nationale est prévue.
Améliorer le vécu des parturientes passe par une meilleure écoute: plusieurs projets ont été mis en place au RHNe pour éviter un ressenti délétère. Le point avec Maxime Haubry, sage-femme chef d’unité.
La dépression après une naissance concerne aussi les hommes. Près d’un papa sur dix est touché, selon des études. Mais le sujet reste tabou. Témoignages.
Ces morts recensées dans un hôpital de Shrewsbury, dans le nord-ouest de l’Angleterre, auraient pu être évitées avec des soins adéquats et des accouchements par césarienne, révèle un rapport.
Une étude suisse s’est penchée sur la manière dont les sages-femmes communiquent avec les femmes migrantes dont elles s’occupent pendant la période postnatale, via des services de messagerie instantanée tels que WhatsApp.