La moitié de la population mondiale estime que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques, un quart juge justifiable pour un homme de battre sa femme, selon les résultats d’une enquête publiée ce lundi 12 juin par l’ONU.
Un site dédié aux maladies et autres problèmes de l’intime, Pvssy-talk, répond à toutes les questions que peuvent se poser les femmes, sans tabou.
Un nouvel article vient de paraître sur les violences obstétricales, écrit par Mélanie Levy, Professeure assistante et codirectrice de l’Institut de droit de la santé, Faculté de droit, Université de Neuchâtel, dans le Bulletin des Médecins Suisses: Les témoignages de femmes qui ont subi des violences obstétricales se multiplient. Privées de leur consentement, elles vivent l’accouchement comme un moment de déresponsabilisation. Que dit la législation suisse à ce propos?
((QR code)) Levy, M. (2023) Leur corps, leur choix: vraiment? Bulletin des Médecins Suisses; mars, 104(11):72-73. doi: https://doi.org/10.4414/bms.2023.21591
((QR Code)) Voir aussi Hotz, S. (2023) Autodétermination dans le contexte médical et qualification juridique. Obsetrica; 3. https://obstetrica.hebamme.ch/fr/profiles/3f957b8ee011-obstetrica/editions/obstetrica-3-2023/pages/page/9
Le code pénal doit continuer à régler la question de l’avortement. La commission des affaires juridiques du National rejette, par 14 voix contre 11, une motion de Léonore Porchet (Vert-e-s/VD), demandant une loi spécifique.
En Suisse, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est considérée comme une affaire pénale et non une question de santé. Elle est réglée dans le code pénal. L’Organisation mondiale de la santé recommande toutefois une dépénalisation totale de l’avortement, à savoir son retrait de toutes les lois pénales ou criminelles, souligne la motionnaire.
La France, la Belgique ou encore le Royaume-Uni ont déjà fait le pas. La Suisse doit en faire de même, juge Léonore Porchet. Pas question de revoir les délais pour avorter. Les femmes doivent toujours disposer de 12 semaines pour mettre fin à une grossesse non désirée. Les mesures doivent toutefois figurer dans une loi à part.
La pénalisation de l’avortement est source de stigmatisation, estime la Vaudoise. Les personnes concernées sont culpabilisées pour leur décision ou subissent des pressions pour renoncer à un avortement. La commission ne voit pas les choses du même oeil. Le besoin d’agir n’est pas établi, affirme-t-elle dans un communiqué publié vendredi.
A sa connaissance, il n’y a plus eu de poursuites pénales liées à un avortement depuis une vingtaine d’années en Suisse. D’autre part, elle souligne que le régime du délai a clairement fait ses preuves. Une minorité souhaiterait adopter le texte pour déstigmatiser et déculpabiliser les femmes lors d’un moment de vie difficile.
«Brisons le silence!» met en avant la parole des victimes de violences au sein du couple à travers de récits poignants, tirés de témoignages authentiques. Une démarche de prévention et de sensibilisation essentielle.
Échanger sur les problématiques spécifiques à la santé au féminin, combler un manque d’informations : à Genève, une démarche vise à encourager les femmes à s’approprier leur corps et à leur offrir un espace sécurisé, où aucun sujet n’est tabou.
À l’occasion de la journée mondiale pour le droit à l’IVG, le 28 septembre 2022, ainsi que le vingtième anniversaire de l’entrée en vigueur du régime du délai, la conseillère nationale Léonore Porchet nous explique pourquoi l’autodétermination des femmes n’est toujours pas garanti.
Vingt ans après l’introduction du régime du délai en matière d’avortement, l’organisation Santé sexuelle Suisse a mené jeudi 2 juin une action symbolique à Berne pour demander sa suppression du code pénal.
Les femmes avec déficience intellectuelle souffrent de multiples et constantes représentations négatives au sujet de leur intimité. Des évolutions sont essentielles pour que leur santé sexuelle cesse d’en pâtir.