Le premier lactarium de Suisse romande a officiellement ouvert ses portes mercredi au CHUV à Lausanne. Après une phase pilote et des mises au point sécuritaires, le lait de donneuses est désormais prêt à être administré aux nouveaux-nés à risque.
En Ukraine, la guerre n’a pas mis un terme aux naissances. Une gynécologue de Kharkiv raconte comment elle continue à mettre au monde sous les bombes russes.
La crise du coronavirus a accru le stress psychologique des parents. En Suisse, 15% des mères et 10% des pères souffrent de dépression post-partum. Selon les premières études, ils seraient environ deux fois plus nombreux en période de pandémie.
Alors qu’aux Etats-Unis, la Cour suprême pourrait supprimer le droit à l’avortement, la Suisse connaît aussi des volontés récentes de retour en arrière portées par les milieux conservateurs et religieux.
La popularité actuelle de la frénotomie, une opération censée faciliter l’allaitement du nourrisson, inquiète le monde médical.
Pourquoi les parents vaccino-sceptiques sont de «bons patients», et ce que les médecins allopathes peuvent apprendre des médecines complémentaires en matière de vaccination. Cela paraît simple au premier abord: le Plan de vaccination suisse de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) [1] liste les vaccins recommandés au sein de la population dès la petite enfance. Le but: protéger autant l’individu que la collectivité. Les vaccins contre la rougeole, la diphtérie, le tétanos et autres, sont considérés comme efficaces et sûrs. La discussion est dans ce cas close, il ne reste plus qu’à tendre le bras pour la piqûre! Mais ce n’est pas si simple. Selon des sondages, jusqu’à 40% des Suisses sont sceptiques face aux recommandations des autorités en matière de vaccination [2]. Sont-ce toutes des personnes opposées aux autorités et qui misent beaucoup sur leur système immunitaire? La réponse n’est pas si simple non plus.
Pour poser un regard neuf sur la méfiance à l’égard des vaccins, sujet qui ne date pas d’hier, il est important de comprendre le cadre général de la communication médecin-patient. Philip Tarr, médecin-chef de la clinique universitaire médicale en infectiologie et hygiène hospitalière à l’hôpital cantonal de Bâle-Campagne, explique: «Aujourd’hui, on attend des patients qu’ils participent à la réflexion et qu’ils posent des questions critiques». C’est ce qui s’appelle «shared decision making». L’image du demi-dieu en blanc auquel on fait aveuglément confiance est dépassée. Elle a laissé place à une grande autonomie des patients. Mais est-ce aussi valable pour la vaccination? La réponse est souvent non. Philip Tarr estime que les discussions sur les vaccins ne devraient plus faire exception et regrette que les parents qui posent des questions critiques à ce sujet soient trop souvent considérés comme des patients difficiles.
Source: Tribune d’Eva Mell, Bulletin des médecins suisses du 6 avril, https://doi.org/10.4414/bms.2022.20652
L’an dernier, 89’400 naissances ont été enregistrées en Suisse, un nombre inédit depuis 1972. La population résidante permanente a progressé de 0,8% par rapport à 2020, pour atteindre plus de 8,7 millions d’habitants à fin 2021.
Ces morts recensées dans un hôpital de Shrewsbury, dans le nord-ouest de l’Angleterre, auraient pu être évitées avec des soins adéquats et des accouchements par césarienne, révèle un rapport.
Il doit donc être augmenté à 245 francs par jour, montant alloué aux personnes qui font un service dans l’armée ou un service civil, indiquent mercredi les services du Parelment. Les prestations accessoires auxquelles ont droit les personnes qui font du service telles les allocations pour enfant, les allocations pour frais de garde ou les allocations d’exploitation doivent également être accordées aux mères. Par 6 voix contre 5 et une abstention, la majorité de la commission veut mettre un terme à une inégalité de traitement qui n’a plus lieu d’être. Une minorité conteste la pertinence des allocations pour frais de garde. Le coût est estimé à 260 millions de francs par an.
Les cotisations prélevées sur les salaires devraient être augmentées pour financer le projet. Sans opposition, la commission propose également d’octroyer des allocations d’exploitations aux mères indépendantes. Les allocations pour perte de gain (APG) doivent assurer une compensation adéquate de la perte de gain y compris pour les femmes indépendantes. Avant l’accouchement La commission a en revanche rejeté par 8 voix contre 4 une motion d’Elisabeth Baume-Schneider (PS/JU) demandant d’introduire un congé prénatal de trois semaines avant l’accouchement financé par les APG. Attendre des femmes qu’elles travaillent jusqu’à leur accouchement n’est non seulement pas souhaitable d’un point de vue sanitaire, mais s’avère aussi quasiment inapplicable dans la réalité, explique la Jurassienne.
Le Conseil fédéral y est également opposé. Selon lui, les interruptions de travail dues à la grossesse sont déjà suffisamment couvertes. .