Un nouveau modèle de soins dispensés par des sages-femmes à domicile s’est révélé prometteur pour améliorer le bien-être des femmes en situation familiale vulnérable et pour prévenir le stress chronique chez les jeunes enfants. C’est la conclusion d’une nouvelle étude publiée récemment dans BMC Health Services Research. Le nouveau modèle de soins est le fruit d’un partenariat entre l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse et Familystart à Bâle, en Suisse. Ce modèle de soins pourrait être appliqué à tous les cantons suisses.
Ces réflexions s’inscrivent dans la suite d’articles publiés dans la Revue Médicale Suisse sous la rubrique « Système de santé », qui vise à mieux comprendre l’architecture et le fonctionnement de notre système de santé, complexe à de nombreux égards et largement sous pression. Dans l’idée de le faire évoluer, il paraît essentiel, d’abord, de tenter de le comprendre. Dans cet article, nous décrivons comment les questions de santé, au sens large, sont comprises dans les textes constitutifs fédéraux et cantonaux et tentons d’éclairer la question de la responsabilité de la conduite du système de santé en Suisse.
L’absence de traces matérielles de l’être qui disparaît lors d’une grossesse interrompue peut rendre le deuil particulièrement ardu. Une association y remédie en immortalisant une dernière fois ces familles meurtries.
L’endométriose, une maladie gynécologique caractérisée par la présence d’endomètre hors de l’utérus, touche 10 à 15 % des femmes en âge de procréer. Si elle bénéficie aujourd’hui de davantage de visibilité, cette maladie reste sous-diagnostiquée et ses causes sont encore méconnues. Une récente étude réalisée sur 155 femmes au Japon, et parue dans la revue Science Translational Medicine, dévoile cependant une nouvelle piste quant à ses origines: l’endométriose pourrait être causée par une infection bactérienne.
L’étude montre que les «Fusobacterium», un type de bactéries présentes naturellement dans la bouche, l’intestin ou les voies génitales féminines, ont été détectées de manière beaucoup plus fréquente dans l’endomètre des personnes souffrant d’endométriose, à 64 %, contre moins de 10 % chez celles qui n’ont pas la maladie. Cette découverte représente une avancée dans la compréhension des causes de l’endométriose. Mais il ne s’agit pour l’heure que d’une piste. D’autres études seront nécessaires avant d’envisager une quelconque application clinique.
Un recueil de textes issus de multiples recherches explique les fondements de l’épidémiologie sociale et de ses enjeux actuels. L’épidémiologie sociale est une discipline qui met à jour «le fait que l’espérance de vie ne peut dépendre uniquement de facteurs biologiques ou de choix individuels: elle est plus fondamentalement déterminée par des contextes socio-économiques qui relèvent de décisions collectives, et donc politiques.» Ainsi est-elle définie dans l’introduction du livre Inégalités de santé, paru au mois de mars sous la direction de Mathieu Arminjon, historien et philosophe de la médecine du soin, adjoint scientifique à la Haute Ecole de Santé Vaud.
La période de restrictions liées au Covid-19 a permis d’expérimenter l’interdiction des visites de la famille élargie et des amis aux femmes qui viennent d’accoucher.
La moitié de la population mondiale estime que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques, un quart juge justifiable pour un homme de battre sa femme, selon les résultats d’une enquête publiée ce lundi 12 juin par l’ONU.
«Faire Famille» quand on n’est pas dans le schéma traditionnel du couple amoureux hétéro, c’est comment? Est-ce que deux meilleur.e.s potes qui vivent sur le même palier ça peut devenir une famille? Océan et sa meilleure amie Sophie-Marie Larrouy vont interroger leur lien d’amitié, leur désir d’enfant et leur capacité à s’engager ensemble, allant à la rencontre de personnes qui ont fait famille «autrement» pour s’en inspirer et inventer leur propre modèle.
Un nouvel article vient de paraître sur les violences obstétricales, écrit par Mélanie Levy, Professeure assistante et codirectrice de l’Institut de droit de la santé, Faculté de droit, Université de Neuchâtel, dans le Bulletin des Médecins Suisses: Les témoignages de femmes qui ont subi des violences obstétricales se multiplient. Privées de leur consentement, elles vivent l’accouchement comme un moment de déresponsabilisation. Que dit la législation suisse à ce propos?
Un site dédié aux maladies et autres problèmes de l’intime, Pvssy-talk, répond à toutes les questions que peuvent se poser les femmes, sans tabou.