«Faire Famille» quand on n’est pas dans le schéma traditionnel du couple amoureux hétéro, c’est comment? Est-ce que deux meilleur.e.s potes qui vivent sur le même palier ça peut devenir une famille? Océan et sa meilleure amie Sophie-Marie Larrouy vont interroger leur lien d’amitié, leur désir d’enfant et leur capacité à s’engager ensemble, allant à la rencontre de personnes qui ont fait famille «autrement» pour s’en inspirer et inventer leur propre modèle.
Un nouvel article vient de paraître sur les violences obstétricales, écrit par Mélanie Levy, Professeure assistante et codirectrice de l’Institut de droit de la santé, Faculté de droit, Université de Neuchâtel, dans le Bulletin des Médecins Suisses: Les témoignages de femmes qui ont subi des violences obstétricales se multiplient. Privées de leur consentement, elles vivent l’accouchement comme un moment de déresponsabilisation. Que dit la législation suisse à ce propos?
Un site dédié aux maladies et autres problèmes de l’intime, Pvssy-talk, répond à toutes les questions que peuvent se poser les femmes, sans tabou.
En Suisse, un tiers des naissances sont des césariennes. Les données de l’Atlas suisse des services de santé, publiées début avril par l’Observatoire de la santé (Obsan), font même état d’un «Röstigraben» entre la Suisse romande et la Suisse alémanique.
Dans sa liste «Top 5», la Fédération suisse des sages-femmes recommandede limiter les césariennes dans certains cas, car potentiellement dangereuses.
Le Conseil fédéral devra mettre le service militaire et la maternité sur le même pied en matière d’allocations pertes de gain (APG). En effet, le National a accepté début mai par 95 voix à 77 une motion de la sénatrice Eva Herzog (PS/BS) qui voulait corriger l’inégalité de traitement actuelle.
Pour rappel, aujourd’hui, les femmes qui sont en congé maternité touchent au maximum 196 francs par jour, alors que celles et ceux qui font un service militaire ou civil peuvent toucher 245 francs. Par conséquent, Eva Herzog proposait de corriger le tir, soit en relevant le montant des allocations perte de gain (APG) des mères au même niveau que celles des soldat·e·s, soit en fixant un même montant – entre 196 et 245 francs – pour tout le monde, de telle manière que le tout ne coûte pas plus cher aux APG qu’aujourd’hui.
«Le Conseil fédéral reconnaît la nécessité d’agir mais les solutions ne sont pas satisfaisantes», a tenté d’opposer le ministre de la Santé, Alain Berset. La 2e solution est irréalisable, selon lui tandis que la première engendrerait des coûts de 250 millions par an, a-t-il expliqué. Il a rappelé qu’une révision de la loi sur les APG était en cours et que l’égalité de traitement y serait examinée. «Il faut nous laisser être un peu plus créatifs. De toute façon, un projet sera mis en consultation et reviendra au Parlement», a-t-il tenté. En vain.
Source: Le Matin, 3 mai, https://www.lematin.ch/story/les-jeunes-meres-devront-etre-traitees-comme-les-soldats-449095441174
((Qr code)) Vers la motion: https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20224019
Quand un patient non francophone vient consulter, comment s’organise l’hôpital pour échanger avec lui? Gros plan sur la maternité avec les propos d’une future mère réfugiée et d’une sage-femme conseil.
Lorsque le fœtus est en siège, la césarienne est généralement préférée à un accouchement par voie basse, aux bénéfices pourtant reconnus. La Dre Caroline Daelemans, responsable de l’Unité de salle d’accouchement des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), forte des enseignements tirés de la Clinique du siège qu’elle a mise sur pied à Bruxelles, combat les idées reçues depuis son arrivée aux HUG en 2021.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié début avril, plus de 17 % de la population mondiale rencontre des difficultés à avoir des enfants. Elle plaide pour «que cette question ne soit plus mise de côté dans la recherche et les politiques de santé».
Un nouvel article vient de paraître sur les violences obstétricales, écrit par Mélanie Levy, Professeure assistante et codirectrice de l’Institut de droit de la santé, Faculté de droit, Université de Neuchâtel, dans le Bulletin des Médecins Suisses: Les témoignages de femmes qui ont subi des violences obstétricales se multiplient. Privées de leur consentement, elles vivent l’accouchement comme un moment de déresponsabilisation. Que dit la législation suisse à ce propos?
((QR code)) Levy, M. (2023) Leur corps, leur choix: vraiment? Bulletin des Médecins Suisses; mars, 104(11):72-73. doi: https://doi.org/10.4414/bms.2023.21591
((QR Code)) Voir aussi Hotz, S. (2023) Autodétermination dans le contexte médical et qualification juridique. Obsetrica; 3. https://obstetrica.hebamme.ch/fr/profiles/3f957b8ee011-obstetrica/editions/obstetrica-3-2023/pages/page/9