Depuis longtemps la santé des femmes est soumise à des pressions psychologiques et sociales fortes, à un contrôle moral, normatif et autoritaire. Leur rôle crucial dans la reproduction semble étroitement lié à la surveillance de leur corps «fait objet». De leur corps, mais aussi de leurs attitudes, choix et comportements : tout se passe comme si les femmes n’avaient qu’un droit de regard conditionnel sur leur santé sexuelle et reproductive.
Prendre soin, bien traiter, respecter la dignité et l’autonomie, accompagner avec bienveillance : la relation de soin se veut orientée vers le bien du patient. C’est à première vue une évidence que de l’énoncer. Pourtant, et c’est un constat tout aussi « ordinaire », la violence fait régulièrement irruption dans le contexte général des soins de santé et les femmes particulièrement y subissent un traitement de défaveur.
Domination masculine inscrite dans les institutions, violences obstétricales, femmes moins bien soignées que les hommes, misogynie médicale… Comment y remédier? Est-il possible de transformer la culture du soin?
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