Disposer de l’autonomie corporelle, c’est avoir le pouvoir et la possibilité de prendre des décisions concernant son propre corps, et donc impliquant son avenir, sans violence et sans contrainte. Selon le rapport Mon corps m’appartient du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), 55% seulement des femmes dans le monde disposent de cette autonomie.
Pour SANTÉ SEXUELLE SUISSE, le principe fondamental du consentement mutuel doit être ancré dans le nouveau droit pénal sexuel. Une revendication qui n’a cependant guère été prise en compte dans le projet de révision en cours, ouvert à la consultation jusqu’au 10 mai. Dans sa prise de position, SANTÉ SEXUELLE SUISSE demandera que la Suisse intègre le principe du consentement mutuel dans la nouvelle loi sur les infractions sexuelles, et qu’elle réponde ainsi aux normes internationales en matière de droits humains et à la Convention d’Istanbul.