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«Quand c’est pas oui, c’est non!»

Selon une enquête de 2019 menée par gfs.bern pour Amnesty International, en Suisse, 22% des femmes – soit 800 000 femmes! – ont subi des actes sexuels non désirés au cours de leur vie, 12% ont eu un rapport sexuel contre leur gré. Seulement 8% des personnes concernées ont signalé à la police les violences sexuelles qu’elles avaient subies. La majorité ne porte pas plainte car elles ont honte de ce qui leur est arrivé.

[Dans le cadre des révisions du Code pénal sur les violences sexuelles,] la coordination romande de la grève féministe revendique que l’absence de consentement soit désormais l’élément décisif du viol. Elle exige également des fonds permettant la mise en place de politiques de prévention et d’éducation sur les violences sexistes et sexuelles, et un renforcement des structures associatives actives dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Plusieurs pays européens ont déjà introduit la notion de consentement dans leur législation (Allemagne, Belgique, Chypre, Danemark, Grèce, Irlande, Islande, Luxembourg, Royaume-Uni, Suède) ou mènent des discussions en ce sens (Espagne, Finlande, Pays-Bas).

Source: Coordination romande de la grève féministe et des femmes, 25 novembre 2020

Enquête gfs.bern sur les violences sexuelles en Suisse

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