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Un antibiotique en prévention pour réduire la mortalité infantile

L’administration d’un antibiotique de manière préventive dans la population pédiatrique permettrait de réduire significativement la mortalité. La raison? Le traitement agirait sur les microbes à l’origine des infections respiratoires et des diarrhées notamment. Lesquelles constituent les principales causes de décès chez les moins de cinq ans en Afrique subsaharienne.

Une dose deux fois par an d’azithromycine, un antibiotique sûr et peu onéreux, pourrait réduire nettement la mortalité infantile en Afrique subsaharienne. L’hypothèse posée par des chercheurs de la University of California de San Francisco s’est révélée exacte.

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont mené une étude contre placebo dans plusieurs communautés au Niger, au Malawi et en Tanzanie. Au total, 190 000 enfants âgés de un mois à cinq ans ont reçu, soit un placebo, soit une dose de l’antibiotique. Et ce, à raison de quatre fois sur deux ans.

Résultat, la mortalité infantile s’est révélée inférieure de 13,5% par rapport à celle du groupe placebo. Les chercheurs n’ont pas déterminé le mécanisme d’action de la molécule à ce stade. Toutefois, ils suspectent que l’azithromycine agit sur les microbes en cause dans les infections respiratoires, les diarrhées et le paludisme entre autres. En d’autres termes, les trois principales causes de décès chez les moins de cinq ans dans le monde. «Notre étude montre qu’une intervention simple peut empêcher la mort de jeunes enfants», concluent les auteurs.

Source: Dominique Salomon, www.destinationsante.com, actualité du 25 avril

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