Les spécialistes estiment que la situation qui prévaut actuellement en raison de la propagation du coronavirus est susceptible d’entraîner une augmentation de la violence domestique. Cela s’explique par le contexte d’incertitude générale et les possibilités restreintes d’éviter les conflits à domicile. Quel que soit le canton, les personnes victimes de violence domestique peuvent s’adresser aux structures de soutien et obtenir de l’aide (voir la liste sous le lien). S’agissant des poursuites pénales, la situation ne change pas non plus; la protection des victimes reste la priorité de la police. Dans les cas de violence, celle-ci peut continuer à demander l’expulsion du domicile de l’auteur des violences et signaler une éventuelle mise en danger des enfants aux autorités compétentes.
La Confédération a mis sur pied une task force des autorités et services responsables, placée sous la houlette du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes. Il s’agit de pouvoir réévaluer régulièrement la situation en étroite collaboration avec les conférences cantonales compétentes et d’examiner les mesures à prendre en cas d’augmentation de la violence domestique.
Tous les articles
28.04.2020
Violence domestique: la protection des victimes reste assurée malgré la pandémie