
Les jeunes mères pourraient toucher des allocations de maternité plus élevées. La commission de la sécurité sociale du Conseil des Etats a approuvé de justesse une motion du National demandant de relever le montant maximal au niveau des astreints au service militaire. Le montant maximal accordé aux mères est aujourd’hui de 196 francs par jour.
Il doit donc être augmenté à 245 francs par jour, montant alloué aux personnes qui font un service dans l’armée ou un service civil, indiquent mercredi les services du Parelment. Les prestations accessoires auxquelles ont droit les personnes qui font du service telles les allocations pour enfant, les allocations pour frais de garde ou les allocations d’exploitation doivent également être accordées aux mères. Par 6 voix contre 5 et une abstention, la majorité de la commission veut mettre un terme à une inégalité de traitement qui n’a plus lieu d’être. Une minorité conteste la pertinence des allocations pour frais de garde. Le coût est estimé à 260 millions de francs par an.
Les cotisations prélevées sur les salaires devraient être augmentées pour financer le projet. Sans opposition, la commission propose également d’octroyer des allocations d’exploitations aux mères indépendantes. Les allocations pour perte de gain (APG) doivent assurer une compensation adéquate de la perte de gain y compris pour les femmes indépendantes. Avant l’accouchement La commission a en revanche rejeté par 8 voix contre 4 une motion d’Elisabeth Baume-Schneider (PS/JU) demandant d’introduire un congé prénatal de trois semaines avant l’accouchement financé par les APG. Attendre des femmes qu’elles travaillent jusqu’à leur accouchement n’est non seulement pas souhaitable d’un point de vue sanitaire, mais s’avère aussi quasiment inapplicable dans la réalité, explique la Jurassienne.
Le Conseil fédéral y est également opposé. Selon lui, les interruptions de travail dues à la grossesse sont déjà suffisamment couvertes. .