Les femmes marginalisées par la pauvreté récoltent peut-être les plus grands avantages des soins de sage-femme. C’est la conclusion d’une vaste étude menées en Colombie britannique (Canada), publiée début octobre dans le British Medical Journal Open.
Les chercheur∙euse∙s ont constaté que les femmes éligibles à une aide gouvernementale et consultées par une sage-femme pour des soins prénatals présentaient une probabilité beaucoup plus faible d’accouchement prématuré et de bébés à faible poids. L’étude, qui s’appuie sur 57 872 grossesses, s’est assurée que l’état de santé des femmes vues par des sages-femmes était comparable à celui des femmes vues par les médecins généralistes et les obstétricien∙ne∙s pendant la période prénatale. Les résultats indiquent que les femmes suivies par une sage-femme étaient 41% moins susceptibles d’avoir un bébé de petite taille par rapport à l’âge gestationnel comparé aux patient∙e∙s d’obstétricien∙ne∙s (29% par rapport aux patient∙e∙s de médecins généralistes).
Une conviction commune est que les soins de sage-femme ne sont abordables et demandées que pour et par les femmes fortunées et instruites. Ce n’est pas toujours le cas. Les recherches montrent que les soins de sage-femme constituent un modèle efficace de soins prénatals pour les femmes vivant dans des conditions socio-économiques défavorisées.
Source: TheConversation.com, 4 octobre